Une délégation de l’AANES a rencontré le vice-président du Sénat, Pierre Laurent, au Palais du Luxembourg. 
De gauche à droite, Nuri Mahmoud, porte-parole des YPG (Unités de défense du peuple), Khaled Isa, représentant du Rojava en France, Rûksan Mihemed, porte-parole des YPJ (Unités de défense des femmes), Pierre Laurent, vice-président du Sénat, Bedran Çiya Kurd, co-président du département des relations extérieures de l’administration autonome, et Abdulkerim Omer, représentant de l’AANES en Europe.

Une délégation de l’AANES a rencontré le vice-président du Sénat, Pierre Laurent, au Palais du Luxembourg. 

Une délégation de l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) a rendu visite, vendredi, à Pierre LAURENT, vice-président du Sénat.

La délégation de l’AANES était composée de Bedran Çiya Kurd, co-président du département des relations extérieures de l’administration autonome, Abdulkerim Omer, représentant de l’AANES en Europe, Rûksan Mihemed, porte-parole des YPJ (Unités de défense des femmes), Nuri Mahmoud, porte-parole des YPG (Unités de défense du peuple) et Xalid Isa, représentant du Rojava en France.

Selon le communiqué publié sur le site web de l’AANES, la délégation a rencontré le sénateur et vice-président du Sénat Pierre Laurent, au Palais du Luxembourg.

La rencontre a porté sur la situation générale dans le nord de la Syrie, particulièrement dans les domaines politique, économique, humanitaire et sécuritaire. À cet égard, la délégation a souligné que les menaces et attaques turques étaient un facteur de déstabilisation dans la région.

Les deux parties ont discuté par ailleurs des crimes commis dans les zones occupées par la Turquie, l’un des plus récents étant l’assassinat de quatre personnes par des mercenaires de la faction djihadiste Ahrar al-Sharqiya, dans le district de Jindirês à Afrin, au moment où elles célébraient le Newroz (nouvel an kurde). La délégation a souligné à cet égard que la France et la communauté internationale devaient assumer leurs responsabilités.

Pour sa part, Pierre Laurent a affirmé que la France appréciait les sacrifices consentis par la population du nord et de l’est de la Syrie contre les mercenaires de l’Etat Islamique (EI). En outre, il a présenté ses condoléances pour les victimes du tremblement de terre et du massacre de Jindirês.

Le sénateur communiste a réaffirmé son soutien à l’Administration autonome, soulignant la nécessité de renforcer et de développer la coopération entre l’Administration autonome et la France pour faire face au terrorisme et parvenir à une solution pacifique et démocratique à la crise en Syrie.