Le procès du massacre raciste perpétré le 30 juillet à Konya contre une famille kurde s'est ouvert aujourd'hui.
Présence policière importante autour du palais de justice de Konya à l'ouverture du procès du meurtre de plusieurs membres d'une famille kurde à Konya

Le procès du massacre raciste perpétré le 30 juillet à Konya contre une famille kurde s’est ouvert aujourd’hui.

La première audience du procès contre Mehmet Altun et les membres de la famille Çalık et Keleş, mis en cause dans l’affaire du meurtre de plusieurs membres de la famille Dedeoğulları le 30 juillet à Konya, s’est ouverte ce mardi devant la 4e cour criminelle de Konya.

Mehmet Altun, le seul suspect détenu dans cette affaire, a assisté à l’audience via un système de visioconférence depuis la prison. Cinq autres accusés ont comparu libres.

Plusieurs députés du Parti démocratique des Peuples (HDP) et du Parti Républicain du Peuple (CHP), ainsi que des avocats de la commission juridique du HDP étaient présents à l’audience.

Eau, téléphones et ordinateurs interdits dans le hall

Avant le procès, de nombreux policiers étaient stationnés aux entrées et aux sorties du palais de justice. Les journalistes et autres participants ont été empêchés d’utiliser des ordinateurs ou des téléphones, tandis que l’eau et les casques téléphoniques n’ont pas été autorisés dans la salle d’audience. Les journalistes qui attendaient à l’extérieur ont également été empêchés de diffuser des images depuis la cour.

Demandant à intervenir dans le procès, les présidents des barreaux d’avocats ont déclaré : « Nous avons dit qu’il y aurait des attaques racistes en raison des discours de haine, et c’est là que nous avons été confrontés à ces images terribles. Nous demandons à intervenir en raison de la violation du droit à la vie ».

Puis, prenant la parole au nom de l’Union des barreaux de Turquie (TBB), l’avocat Ali Bayram a déclaré : « Le conseil d’administration du barreau nouvellement élu s’est donné pour mission de ne laisser aucune association du barreau seule. Nous voulons intervenir dans le procès pour la manifestation de la vérité. »