Le Confédéralisme Démocratique, développé par Abdullah Öcalan principal leader du peuple kurde, est un paradigme d’une grande complexité mais aux applications simples. Pour ne citer que comme seul exemple la question de la démocratie, elle y est décortiqué en détail. On est longuement formé sur les différentes forme qu’elle a put avoir au cours de l’histoire en passant par différente période comme par exemple sous Athènes dans l’antiquité et sous les communes du Moyen-âge mais aussi dans le cadre de sa parodie : le totalitarisme comme le socialisme réel en URSS. En retour l’application sur le terrain suit une logique simple, on maximise le pouvoir de la base dans les unités que l’on appelle les communes avec un système de contre-pouvoir multiple. Par exemple, contester une décision prise par une assemblée de coordination dans laquelle on appartient et remettre à l’ordre du jour la décision contesté est un fait normal au Rojava. L’État est restreint au maximum pour laisser place à la société démocratique.

Ces applications trouvent en partis leur sources dans les expériences de démocratie française. Le langage de commune ne rappel-t-il les paroles du révolutionnaire français Jean-François varlet des enragés et de son projet de la « commune des communes » dans lequel il propose de mettre en place une démocratie direct en France contre le pouvoir centraliste des jacobins ? Dans son discours « pour un mandat impératif et spécial » en 1792, jean-François Varlet s’adresse aux « mandataires » et celui-ci ne laisse pas de place au doute sur son projet démocratique :

« la souveraineté du peuple est le droit naturel qu’ont les citoyens, dans les assemblées, d’élire sans intermédiaires à toutes les fonctions publiques, de discuter eux-mêmes leurs intérêts, de rédiger des mandats aux députés qu’ils commettent pour faire des lois, de se réserver la faculté de rappeler et de punir ceux de leurs mandataires qui outrepasseraient leurs pouvoirs ou trahiraient leurs intérêts »

La réponse des jacobins a été de créé un État-nation centralisé qui put réprimé des révoltes réactionnaire et des invasions étrangères mais qui a aussi écrasé la démocratie et les autres factions révolutionnaire par le renforcement du pouvoir d’État et de la guillotine, ouvrant malgré eux la voie au directoire et sa dictature impitoyable. Il est intéressant de voir que l’État-nation formé fut finalisé par Napoléon qui mena la France au sommet de sa puissance avant de la laisser dans un état lamentable en 1815.L’État-nation  ennemi central du confédéralisme démocratique, n’a-t-il pas mener nombre de pays vers la ruine ? Cela beaucoup de kurde qui on fait des recherches dans le cadre de ce paradigme pourront le développer mieux que ses quelques lignes.

Bien sûr, le premier rôle dans le cas de l’histoire de France ,histoire parmi d’autre car les sources d’inspiration qui sont multiple dans ce paradigme, revient à la Commune de Paris, largement décortiqué. Il n’est pas rare de trouver des révolutionnaires d’origines kurdes passionnées  de ce passage de l’histoire, connaissant bien le déroulé des événement vote par vote, commission par commission. L’Histoire et l’expérience de l’Humanité toute entière inspire le paradigme du Confédéralisme Démocratique.

Aujourd’hui « la commune du Rojava », du nom d’un livre récemment sortie, avance des droits des femmes plus abouties que les nôtre en France où les communes sont les moteurs de la démocratie, l’écologie est érigé comme la voie du développement à suivre et où le partage des richesses est appliqué scrupuleusement à travers des coopératives et où la gestion est organisé par les travailleurs.

La « commune du Rojava » et le confédéralisme démocratique nous inspirons-t-ils en France dans l’avenir ?

Par Raphaël Lebrujah

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