La descente de police au siège des chaînes de télévision kurdes à Denderleeuw, en Belgique, a été effectuée à la demande de la France.

Selon le quotidien belge De Standart, la descente de police au siège des chaînes de télévision kurdes à Denderleeuw, la nuit dernière, a été effectuée à la demande de la France.

La perquisition menée par la police belge au cours de la nuit dernière, dans les studios des chaînes de télévision kurdes Stêrk TV et Medya Haber, à Denderleeuw, près de Bruxelles, a été effectuée à la demande de la France. C’est ce que rapporte le quotidien belge De Standart, qui cite le parquet fédéral belge.

Ces derniers mois, la France a intensifié sa répression à l’encontre des Kurdes. Trois militants kurdes réfugiés dans l’hexagone ont été livrés à la Turquie au cours des dernières semaines. La dernière victime de cette répression administrative est Serhat Gültekin. Le jeune homme de 28 ans a été brutalement expulsé vers la Turquie le 12 avril. Arrêté dès son arrivée à Istanbul, il a été envoyé en prison où il doit purger une peine de plus de 6 ans de prison.

Au même moment que la descente dans les locaux des médias kurdes en Belgique, 9 personnes d’origine kurde ont été arrêtées dans les Bouches du Rhône et en Île de France. La police française a également mené une perquisition dans une association kurde à Drancy, en Seine-Saint-Denis.

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