Deux voitures ont été ciblées mercredi par des drones de combat turcs près de Qamishlo, dans le nord de la Syrie. Selon les premières informations, les attaques ont fait des blessés.
Depuis juin 2020, la Turquie a mené pas moins de 200 frappes de drones dans le nord de la Syrie

Deux voitures ont été ciblées mercredi par des drones de combat turcs près de Qamishlo, dans le nord de la Syrie. Selon les premières informations, les attaques ont fait des blessés.

Deux voitures ont été bombardées par des drones turcs près de Qamishlo, dans la région autonome du nord et de l’est de la Syrie, mercredi. Selon les premières informations, les attaques ont fait des blessés. Les frappes aériennes ont eu lieu sur la route entre Qamishlo et Tirbespiyê, dans la ville de Til Meruf.

Plus tôt dans la journée, un drone turc a frappé une installation de services civils à Rimêlan, dans le canton de Qamishlo, faisant également des blessés. Cette attaque est survenue deux jours après une agression militaire menée par des groupes de mercenaires pro-turcs contre le village d’Awn-Dadat, au cours de laquelle de nombreux civils, dont des femmes et des enfants, ont été blessés.

Dans la région autonome du nord et de l’est de la Syrie, les frappes de drone turques font régulièrement des victimes. Ces attaques, qui visent de manière ciblée les représentants des structures d’autogestion, les membres des unités de combat ainsi que la population civile, sont menées par des machines tueuses qui circulent en toute liberté dans l’espace aérien syrien contrôlé par les Etats-Unis et la Russie. La communauté internationale ignore cette guerre des drones turque qui a débuté en juin 2020 avec l’assassinat de trois représentantes de l’organisation faîtière féminine Kongra Star à Kobanê. Depuis, on a enregistré pas moins de 200 frappes de drones dans le nord de la Syrie. L’une de ces attaques ciblées a tué le commandant des FDS, Ferhad Dêrik, à la fin du mois d’octobre. L’État turc a également utilisé des drones tueurs lors d’une offensive aérienne entre le 4 et le 10 octobre, qui a conduit à la destruction de quatre-vingts pour cent de l’infrastructure de la région. Près de cinquante personnes ont été tuées lors de ces attaques et des dizaines d’autres ont été blessées, parfois grièvement. Dans le Sud-Kurdistan (nord de l’Irak) également, la terreur exercée par les drones turcs fait régulièrement des victimes.