Un leader d'opinion de la tribu al-Fadil a déclaré que la communauté internationale évite les responsabilités concernant les membres arrêtés de l'EI et a appelé à la création d'un tribunal international.
Des djihadistes de l'État islamique (EI) capturés à Baghouz en Syrie.

Un leader d’opinion de la tribu al-Fadil a déclaré que la communauté internationale évite les responsabilités concernant les membres arrêtés de l’EI et a appelé à la création d’un tribunal international.

La situation des milliers de mercenaires de État islamique arrêtés après la défaite de l’organisation terroriste à Baghouz par les Forces démocratiques syriennes (FDS) reste ambiguë. Bien que l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie ait adressé des appels répétés à la communauté internationale pour qu’elle agisse pour poursuivre les membres de l’État islamique, elle n’a pas encore reçu de réponse positive.

Un leader d’opinion de la tribu al-Fadil, Menaf al-Raja, a évalué la question et a fait remarquer que les habitants de la région continuent de souffrir à cause de l’État islamique. Faisant référence à la situation dans le camp de Hol, il a déclaré que l’État islamique poursuivait ses activités d’organisation. Il a appelé à ce que les membres de l’État islamique soient immédiatement poursuivis et condamnés conformément aux lois internationales. Il a souligné l’urgence des poursuites pour s’assurer que l’État islamique ne transmet pas ses idées radicales aux enfants.

Rappelant que de nombreux pays refusent de reprendre leurs citoyens de l’organisation, Raja a souligné les responsabilités de la communauté internationale et a appelé à la création immédiate d’un tribunal international pour le procès des membres de l’État islamique.

M. Raja a enfin conclu que les djihadistes de l’État islamique arrêtés représentaient un lourd fardeau pour l’administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie et que ce fardeau augmentait progressivement en raison de la crise économique.

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