Une personne ayant participé aux manifestations de protestation contre le meurtre de Jina Amini a été condamnée à mort pour « trouble à l’ordre public ».
Lundi, un tribunal de Téhéran a, pour la première fois, condamné à mort une personne accusée d’avoir participé aux « émeutes » qui ont secoué l’Iran.
L’autorité judiciaire a déclaré que la personne a été reconnue coupable d’avoir « mis le feu au bâtiment du gouvernement, d’avoir troublé l’ordre public, d’avoir conspiré pour commettre des crimes contre la sécurité nationale, d’avoir été hostile à Dieu et d’avoir provoqué la corruption sur terre ».
Un autre tribunal de la ville a condamné cinq personnes à des peines allant de cinq à dix ans de prison pour « rassemblement et conspiration en vue de commettre des crimes contre la sécurité nationale et de troubler l’ordre public ».
Selon les chiffres du système judiciaire iranien, plus de 2 000 personnes ont été inculpées depuis le début des manifestations, dont la moitié à Téhéran. Alors que les organisations de défense des droits de l’homme à l’étranger ont signalé que 15 000 personnes avaient été arrêtées, ce chiffre a été démenti par les autorités iraniennes.