Dans un tournant majeur pour l’avenir politique et sécuritaire de la Syrie, Mazlum Abdi, commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), et Ahmed al-Sharaa, leader de Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et autoproclamé président du gouvernement de transition syrien, ont signé un accord visant à restructurer le paysage institutionnel du pays.
Un engagement pour l’unité et la stabilité
La rencontre, qui s’est tenue lundi, a abouti à une série de mesures destinées à renforcer l’unité nationale et à garantir les droits de toutes les composantes de la société syrienne. Parmi les points-clés de cet accord figurent :
- Inclusion politique et institutionnelle : Toutes les composantes religieuses et ethniques de la Syrie bénéficieront d’une représentation et d’un droit de participation dans le processus politique et les institutions de l’État.
- Reconnaissance des droits des Kurdes : Le texte reconnaît la communauté kurde comme indigène à la Syrie et lui garantit l’ensemble de ses droits constitutionnels et civiques.
- Mise en place d’un cessez-le-feu général : Un arrêt des hostilités sera mis en œuvre sur l’ensemble du territoire syrien.
- Intégration des institutions du nord-est syrien : Les infrastructures civiles et militaires, y compris les postes frontaliers, aéroports et ressources énergétiques, seront placées sous la gestion de l’État syrien.
- Retour et protection des déplacés : Tous les Syriens ayant fui leur domicile pourront revenir dans leurs villes et villages sous la protection des autorités syriennes.
- Lutte contre les menaces résiduelles du régime Assad : L’accord engage les signataires à soutenir la stabilisation du pays face à toute menace pesant sur sa sécurité et son unité.
- Rejet de la division et des discours haineux : Toute tentative de division ou de propagation de discours sectaires sera combattue.
- Suivi de l’application de l’accord : Des comités exécutifs seront chargés d’assurer la mise en œuvre de ces engagements d’ici la fin de l’année.
Une avancée majeure pour la Syrie
Cet accord marque un pas significatif vers une transition politique et une stabilisation de la Syrie, ouvrant la voie à une nouvelle étape dans la reconstruction du pays. Son application sera scrutée de près par les observateurs internationaux et la communauté syrienne.