Le Président du Parlement turc, Numan Kurtulmuş, lors d'une rencontre avec les rédacteurs en chef de plusieurs médias, a répondu aux questions concernant l'appel d'Abdullah Öcalan.

Le Président du Parlement turc, Numan Kurtulmuş, lors d’une rencontre avec les rédacteurs en chef de plusieurs médias, a répondu aux questions concernant l’appel d’Abdullah Öcalan. Kurtulmuş a exprimé son espoir que « la politique puisse également se positionner sur un terrain commun et raisonnable et que chacun assume ses responsabilités afin que cette question puisse être résolue le plus rapidement possible. »

Il a souligné que cette question ne devrait pas devenir un sujet de controverse et a remarqué : « Nous sommes dans un processus qui profitera à la Turquie. »

Le Parlement remplira son rôle

Kurtulmuş a rappelé que la délégation du Parti de l’Égalité et de la Démocratie des Peuples (DEM Parti) avait rendu visite à divers partis politiques et déclaré : « Ils expliqueront ce qui a été discuté à Imrali, ce qui s’est passé là-bas et comment ce processus se déroule. Naturellement, la Grande Assemblée nationale de Turquie est le lieu où tous les problèmes de la Turquie sont abordés. Par conséquent, cette affaire sera traitée à travers une position commune des partis politiques au sein du Parlement. Lorsque nécessaire, au bon moment, nous interviendrons également pour garantir que cette question soit gérée de manière transparente, ouverte et honnête. En fin de compte, le Parlement assumera sa responsabilité. »

Kurtulmuş a également évoqué les débats constitutionnels en cours et a noté : « Tout d’abord, des discussions auront lieu sur la nature de la Constitution, suivies de débats sur son contenu. En fin de compte, une méthode commune sera développée au sein de la Grande Assemblée nationale de Turquie. »

La constitution et le processus d’Imrali sont des questions distinctes

Kurtulmuş a soutenu que les efforts constitutionnels sont sans rapport avec le processus d’Imrali, déclarant : « Ce que je tiens à souligner avec insistance, c’est ceci : les travaux pour la nouvelle constitution et le processus d’Imrali ne sont pas liés. Même avant la première étape du processus d’Imrali, nous avions déjà mis la question constitutionnelle à l’ordre du jour dès le premier jour du 28ème mandat du Parlement. Par conséquent, ce sont des questions distinctes, et elles ne devraient pas être confondues l’une avec l’autre. »