Deux combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS)

L’étau se resserre à Raqqa, les soldats de l’EI ne contrôlent désormais plus que certaines zones de la ville : la place El Neim, le « stade noir » et l’hôpital Watani. Les Forces démocratiques syriennes (FDS), mènent l’offensive de libération de Raqqa qui est à son 123ème jour et contrôlent désormais 85% de Raqqa.

Ayant libérés 19 rues, les FDS ont encerclé les soldats de l’EI au centre de la ville. Ils affirment que « si on libère l’hôpital, on libère la ville en 48 heures. ». La reprise du terrain de foot et de l’hôpital signifiera alors la fin de l’EI.

La priorité des FDS étant la protection des civils et leur libération : les civils ont été éloignés des zones d’affrontements. Durant les dernières opérations 10 civils ont été libérés. Alors que 2 femmes cherchaient à rejoindre les FDS en vue d’être protégées, elles ont été blessées par les tirs des soldats de l’EI.

LA PLACE EL NAIM 

L’une des zones stratégiques que l’EI a dans son périmètre est la Place El Naim.

Très connue pour les exécutions groupés et génocides qu’organisait l’EI aux habitants de la ville.

LE STADE DE FOOTBALL 

D’un autre côté, les forces syriennes accentuent davantage les affrontements autour du stade de football (lieu de rassemblement des membres de l’organisation) qui se trouve lui aussi au centre-ville. Les opérations sont menées par des combattants qui attaquent à l’ouest de la ville. L’EI utilise les civils comme boucliers humains. De violents affrontements ont lieu actuellement autour du stade.

L’HOPITAL WATANI

L’hôpital, lieu de rassemblement des blessés de guerre et des soldats tués semble être l’un des derniers terrains d’affrontements. L’hôpital abrite des centaines de personnes, notamment des soldats qui répliquent aux tirs. Ici aussi des civils sont prisonniers. Pour stopper les opérations l’EI n’hésite pas, encore une fois, à utiliser des boucliers humains.