Dans un élan de solidarité marqué, 31 partis politiques et organisations de la société civile du nord et de l’est de la Syrie ont fermement dénoncé les attaques de la Turquie.

Réunis lors d’une conférence de presse au Centre de Recherche et de Consultation Diplomatique à Qamichlo, ils ont lancé un appel vibrant à leurs compatriotes : « Nous exhortons l’ensemble de notre population à se mobiliser dans toutes les régions afin de mettre un terme aux assauts de l’État turc. »

L’adresse principale a été prononcée par Adnan Izo, responsable du Bureau des Affaires Juridiques du Parti Conservateur, qui a lu la déclaration commune. Cette dernière met en lumière la position agressive de la Turquie : « Le régime turc, par son hostilité envers la justice et les droits des peuples, ainsi que par ses violations de la souveraineté des États telle que définie par les traités internationaux, démontre une compréhension fasciste. Échouant devant la volonté démocratique, il se tourne vers le conflit armé. »

La déclaration continue de critiquer sévèrement les actions de la Turquie dans la région, notant que « le régime turc est la principale cause d’instabilité dans la région, propageant guerre et haine, tout en bafouant les droits souverains des États et en exacerbant les crises internes. »

Par ailleurs, l’offensive turque contre les zones de défense de Medya et la création d’une « zone tampon » entre la Turquie et l’Irak ont été dénoncées comme des prétextes pour des attaques plus larges, incluant l’usage d’armes internationalement interdites et la perpétration de massacres massifs contre les Kurdes.

En conclusion, l’appel solennel des signataires s’adresse à la communauté internationale, y compris l’ONU et l’UE, pour qu’elle intervienne afin de stopper les attaques turques et trouver une résolution démocratique et juste à la question kurde. Ils enjoignent également les gouvernements irakien et du Kurdistan du Sud à refuser ces agressions et à porter l’affaire devant le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Les partis et organisations signataires, comprenant des groupes kurdes, arabes, syriaques et assyriens, témoignent ainsi d’une résistance unie face à l’adversité.