Deux employés des services de sécurité ont été tués et un civil blessé lors d'une attaque contre un bâtiment du conseil militaire de Raqqa
Insigne des Forces démocratiques syriennes

Deux employés des services de sécurité ont été tués et un civil blessé lors d’une attaque contre un bâtiment administratif du conseil militaire de Raqqa. Les FDS suspectent le groupe terroriste EI d’être à l’origine de l’attentat.

Un bâtiment administratif du Conseil militaire de Raqqa, situé dans le quartier d’Al-Dariya, à l’ouest de la ville, a fait l’objet d’une attaque armée mercredi à 13h30, heure locale. C’est ce qu’ont annoncé les Forces démocratiques syriennes (FDS). Dans un premier temps, des informations en provenance de Raqqa faisaient état d’une attaque contre un poste des FDS. Le Conseil militaire de Raqqa est l’une des formations des FDS.

Selon le service de presse des FDS, deux employés de la sécurité ont été tués dans l’attaque et un civil a été blessé. « Nos forces ont poursuivi les assaillants. Un terroriste présumé a été blessé et arrêté. Les recherches se poursuivent pour retrouver les autres membres du groupe terroriste. Les premiers éléments de l’enquête indiquent qu’une cellule de l’EI [État islamique] est à l’origine de l’attaque terroriste », précise le communiqué des FDS.

Lutte contre l’EI

Le week-end dernier, un membre haut placé de l’EI a été tué à Raqqa lors d’une opération des FDS. L’opération, soutenue par la coalition internationale anti-EI avec une surveillance aérienne, visait un trésorier du groupe terroriste, Sameer Khudir al-Shihan.

Les FDS reprochent régulièrement à la communauté internationale son manque de soutien dans la lutte contre les djihadistes. « Le problème de l’EI a une dimension mondiale. Et c’est pourquoi il a aussi besoin d’une solution globale », a déclaré l’alliance samedi lors d’une cérémonie marquant le cinquième anniversaire de la prise du dernier bastion de l’EI, Baghouz.

Considérée jadis comme la capitale du califat autoproclamé de l’EI, Raqqa a été libérée par les FDS en 2017. Les Unités de Protection des Femmes (YPJ) ont joué un rôle majeur dans l’offensive de libération menée au prix de lourds sacrifices. La lutte contre l’EI dans le nord et l’est de la Syrie a fait plus de 11.000 morts et presque le double de blessés de guerre.