45 personnes ont été arrêtées vendredi par la police turque, dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Diyarbakir contre le DTK
Pancarte du DTK décrochée par la police lors de la perquisition des locaux à Diyarbakir

La police turque a procédé vendredi à l’arrestation de 45 personnes, en exécution de mandats d’arrêts délivrés à l’encontre de 64 personnes dans le cadre d’une enquête ouverte contre le DTK.

Au moins 45 personnes ont été arrêtées, dans la journée de vendredi, principalement à Diyarbakir, mais aussi İzmir, İstanbul, Adana, Şırnak, Batman et Van. Cette nouvelle vague d’arrestations politiques fait suite à des mandats d’arrêt émis contre 64 personnes dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Diyarbakir contre le Congrès pour une Société démocratique (DTK, structure fédérant différentes organisations de la société civile autour d’initiatives communes).

Parmi les personnes placées en garde à vue, se trouvent la Co-maire destituée de Silvan, Naside Toprak, des avocats, des membres du DTK, du Parti démocratique des Peuples (HDP) et de l’association des femmes Rosa, ainsi que des dirigeants de différentes organisations de la société civile.

Par ailleurs, une journaliste, Ayşe Kara, a été interpellée à Diyarbakir dans la soirée, alors qu’elle dînait dans un restaurant avec des amis.

De nombreux domiciles ainsi que les locaux du DTK ont en outre été violemment perquisitionnés. Ceux-ci ont été placés sous scellées.