Encouragée par le silence de la communauté internationale, la Turquie multiplie ses agressions dans différentes parties du Kurdistan
Un blessé évacué après la frappe de drone turque sur la bâtiment du conseil populaire de Sinunê à Shengal

Encouragée par le silence et le laisser-faire de la communauté internationale, la Turquie multiplie ses agressions militaires dans différentes parties du Kurdistan. L’organisation des femmes Kongra Star appelle à des sanctions internationales.

Des drones turcs ont frappé mercredi matin le bâtiment du Conseil populaire de Sinunê à Shengal (Sinjar), dans le Sud-Kurdistan, ainsi qu’un magasin mitoyen, faisant des morts et des blessés.

Parmi les victimes figurent le propriétaire de la papeterie bombardée, Khidir Shivan Naso, et son petit-fils Salih Khidir Naso. Par ailleurs, l’attaque a fait au moins six blessés, dont le journaliste Salih Berdjes, correspondant de la chaîne yézidie Çira TV. 

L’organisation de coordination des femmes dans le nord et l’est de la Syrie, Kongra Star, a publié une déclaration pour condamner l’attaque meurtrière : « De nouveaux massacres, crimes de guerre et violations s’ajoutent au palmarès de l’histoire fasciste ottomane. Cette attaque n’est pas la première, car les drones turcs ont violé à plusieurs reprises la souveraineté du nord de la Syrie et des pays voisins sous les yeux de la communauté internationale auparavant. »

En conclusion, Kongra Star appelle la communauté internationale et les organisations des droits humains à assumer leurs responsabilités face aux crimes de guerre commis par la Turquie contre les civils.

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