« Nous ne resterons pas sans réagir face à ces attaques, nous demanderons des comptes à l’État turc pour cette agression », ont déclaré le FDS au lendemain des frappes meurtrières menées par l’armée turque dans plusieurs régions du Kurdistan.
Le centre de presse des Forces démocratiques syriennes (FDS) a publié un communiqué annonçant le bilan de la vague d’attaques aériennes menées par la Turquie dans la nuit du 1er au 2 février au Rojava (nord de la Syrie) et dans d’autres régions du Kurdistan.
La déclaration publiée sur le site Internet des FDS ce mercredi se lit ainsi :
« Les attaques massives de l’organisation terroriste « Daesh » sur la prison de Hassaké ont été directement planifiées avec l’aide de l’État d’occupation turc. Elles ont été déjouées par nos forces, le jour anniversaire de la libération de Kobanê [26 janvier], avec l’aide et la vigilance de la population de notre région, et ont porté un second coup à l’État turc et à ses mercenaires.
Afin de tirer profit des attaques et de semer le chaos dans nos régions par l’intermédiaire de ses mercenaires, la Turquie a attaqué dans le même temps les régions de Tall Tamr, Aïn Issa et d’autres régions, mais nos forces ont également réussi à déjouer ces attaques. La Turquie n’ayant pas atteint ses objectifs avec ces attaques, les forces de la coalition internationale lui ont ouvert l’espace aérien. Le 1er février, vers 22 heures, heure locale, la Turquie a mené des frappes aériennes visant la centrale électrique de « Kar Kendal » près du village de « Taql Bakl » dans la région de Dêrîk, entraînant la destruction de la centrale et le martyre de 4 de nos combattants qui protégeaient la centrale. 5 employés de la centrale ont par ailleurs été blessés. »
Il est évident que les attaques de l’État d’occupation turc n’ont pas été menées à l’insu des forces de la coalition internationale. Le silence de celles-ci permet à la Turquie de légitimer ses attaques et de bombarder notre peuple, nos villages et nos infrastructures.
Nous, FDS, ne resterons pas sans réagir face à ces attaques, nous demanderons des comptes à l’État turc pour cette agression. »