Le secrétaire d'État Mike Pompeo a exhorté la Turquie à résoudre immédiatement le problème des S-400, en coordination avec les États-Unis. Un an et demi après que la Turquie ait acquis un système de défense antimissile russe, violant ainsi ses accords avec les Etats-Unis, le président Donald Trump a annoncé des sanctions contre son allié de l'OTAN. Les sanctions annoncées lundi par le Trésor américain visent l'agence turque des marchés publics de la défense, connue sous le nom de Présidence des industries de la défense, et ses hauts fonctionnaires, dont son président. Le Congrès était sur le point de forcer la main à M. Trump, en adoptant la semaine dernière son projet de loi annuel sur la politique de défense qui exigeait que la Maison Blanche mette en œuvre ces sanctions dans les 30 jours, ce qui a dû peser sur la décision du président américain. La Turquie a acquis le système de défense antimissile, connu sous le nom de S-400, en juillet 2019. Or, une loi prévoyant des sanctions de grande envergure avait été adoptée en été 2017, à de larges majorités, par les deux chambres du Congrès américain pour forcer Trump à être plus dur avec la Russie. La loi intitulée « contrer les adversaires de l'Amérique à travers les sanctions » (CAATSA) vise l'Iran, la Corée du Nord et la Russie. Elle prévoit des sanctions à l’encontre de tout pays ayant effectué un « achat important » d'équipements de défense ou de renseignement auprès de Moscou. « L'action d'aujourd'hui envoie un signal clair que les États-Unis appliqueront pleinement la section 231 de la CAATSA et ne toléreront pas de transactions importantes avec les secteurs de la défense et du renseignement de la Russie », a déclaré le secrétaire d'État Mike Pompeo dans un communiqué. « J'invite également la Turquie à résoudre immédiatement le problème des S-400 en coordination avec les États-Unis. La Turquie est un allié précieux et un partenaire important des États-Unis en matière de sécurité régionale, et nous cherchons à poursuivre notre histoire de plusieurs décennies de coopération productive dans le secteur de la défense en éliminant dès que possible l'obstacle de la possession de S-400 par la Turquie », a-t-il ajouté

Le secrétaire d’État Mike Pompeo a exhorté la Turquie à résoudre immédiatement le problème des S-400, en coordination avec les États-Unis.

Un an et demi après que la Turquie ait acquis un système de défense antimissile russe, violant ainsi ses accords avec les Etats-Unis, le président Donald Trump a annoncé des sanctions contre son allié de l’OTAN.

Les sanctions annoncées lundi par le Trésor américain visent l’agence turque des marchés publics de la défense, connue sous le nom de Présidence des industries de la défense, et ses hauts fonctionnaires, dont son président.

Le Congrès était sur le point de forcer la main à M. Trump, en adoptant la semaine dernière son projet de loi annuel sur la politique de défense qui exigeait que la Maison Blanche mette en œuvre ces sanctions dans les 30 jours, ce qui a dû peser sur la décision du président américain.

La Turquie a acquis le système de défense antimissile, connu sous le nom de S-400, en juillet 2019. Or, une loi prévoyant des sanctions de grande envergure avait été adoptée en été 2017, à de larges majorités, par les deux chambres du Congrès américain pour forcer Trump à être plus dur avec la Russie.

La loi intitulée « contrer les adversaires de l’Amérique à travers les sanctions » (CAATSA) vise l’Iran, la Corée du Nord et la Russie. Elle prévoit des sanctions à l’encontre de tout pays ayant effectué un « achat important » d’équipements de défense ou de renseignement auprès de Moscou.

« L’action d’aujourd’hui envoie un signal clair que les États-Unis appliqueront pleinement la section 231 de la CAATSA et ne toléreront pas de transactions importantes avec les secteurs de la défense et du renseignement de la Russie », a déclaré le secrétaire d’État Mike Pompeo dans un communiqué. « J’invite également la Turquie à résoudre immédiatement le problème des S-400 en coordination avec les États-Unis. La Turquie est un allié précieux et un partenaire important des États-Unis en matière de sécurité régionale, et nous cherchons à poursuivre notre histoire de plusieurs décennies de coopération productive dans le secteur de la défense en éliminant dès que possible l’obstacle de la possession de S-400 par la Turquie », a-t-il ajouté