Dans plusieurs villes d'Iran et de l’Est-Kurdistan, les enseignants sont descendus dans la rue pour demander la fin des violations des droits
Jeudi, les enseignants ont manifesté dans plusieurs villes d'Iran et du Kurdistan oriental pour dénoncer les violations de droits commises par le régime iranien et exiger la libération de leurs collègues emprisonnés

Dans plusieurs villes d’Iran et de l’Est-Kurdistan, les enseignants sont descendus dans la rue pour demander la fin des violations des droits, l’égalité des salaires et la libération des enseignants détenus.

Dans de nombreuses villes d’Iran et du Kurdistan oriental (Rojhilat), les travailleurs de l’éducation protestent depuis un certain temps contre les pratiques illégales et les violations des droits humains par le régime iranien.

Les enseignants, dont les demandes ont été ignorées, sont à nouveau descendus dans la rue jeudi. Des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes et districts, notamment dans le Lorestan, à Kermanshah, Merîwan, Téhéran, Shiraz, Ispahan et Bukan. « Liberté pour les enseignants emprisonnés », ont scandé notamment les manifestants.

Dans les discours prononcés lors des manifestations, les intervenants ont dénoncé la violation du droit à l’éducation des enfants, l’inégalité des salaires des enseignants et les pratiques illégales du régime iranien. Les enseignants ont également appelé à la libération de leurs collègues emprisonnés arbitrairement.

La semaine dernière, l’enseignante kurde Zara Mihemedî a été emprisonnée après avoir été condamnée à 5 ans de prison par la justice iranienne. Il lui était notamment reproché d’avoir donné des cours de kurde à des enfants.

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