Le pédiatre Y.C. a déclaré que les enfants réfugiés d’Afrin sont confrontés à des maladies chaque année en raison de l’embargo imposé par le gouvernement de Damas dans la région. Il a jouté que les organisations internationales ne remplissaient pas leur devoir.
À l’hôpital Avrin, dans le canton de Shehba où sont réfugiés la plupart des déplacés d’Afrin, le nombre d’enfants souffrant de problèmes intestinaux a fortement augmenté ces derniers jours. L’embargo imposé par le gouvernement de Damas au canton a provoqué une pénurie de médicaments dans les hôpitaux et les centres médicaux.
Dans les pays où la guerre et les migrations augmentent, le risque pour les enfants de contracter des maladies inflammatoires de l’intestin en raison de l’environnement augmente. Environ 2 millions d’enfants meurent chaque année en raison du manque de soins.
Dans le canton de Shehba, une pénurie de médicaments et de fournitures médicales se ressent en raison de l’embargo imposé par le gouvernement de Damas à la région. Et les enfants sont les premiers à souffrir de cette situation.
Le pédiatre de l’hôpital Avrîn (Y.C) a parlé sous couvert d’anonymat en raison de la pression du régime syrien à l’agence de presse Hawar de la situation des enfants. Il a déclaré que les enfants du canton de Shehba souffraient de 3 maladies différentes d’inflammation intestinale tout au long de l’année et que leur état s’aggravait en hiver, au printemps et en été.
Le docteur Y.C. a déclaré que les causes de l’inflammation intestinale sont des virus ou des bactéries que l’on retrouve chez les enfants de moins de 5 ans, et qu’ils sont propagés par l’eau potable et la nourriture impure.
Le docteur Y.C. a déclaré que lorsque les conditions météorologiques changent en été et en hiver, le virus se propage et les enfants infectés sont traités à l’hôpital en fonction des installations.
Y.C. a noté que plus de 100 enfants malades se présentent chaque jour à l’hôpital Avrin, et que 30 % d’entre eux se plaignent d’une inflammation intestinale.
« Il n’y a pas de médicaments en raison de l’embargo du gouvernement de Damas »
Soulignant qu’en raison de l’embargo imposé par le gouvernement de Damas au canton, « il y a une pénurie de médicaments et d’équipements médicaux, et que les enfants ne peuvent donc pas être soignés dans les hôpitaux et les centres médicaux ». Y.C. a ajouté que la migration forcée a provoqué une nouvelle propagation de la maladie.
La situation des réfugiés d’Afrin à Shehba s’est aggravée car les organisations internationales ne les aident pas, a déclaré le médecin.
80 000 personnes confrontées au problème de pollution de l’eau potable
Les citoyens sont confrontés au problème de l’eau potable contaminée laissée dans des réservoirs chimiques en bord de route, et les travailleurs de l’UNICEF n’ont pas nettoyé l’eau depuis des mois.
L’UNICEF, qui fournit environ 2 400 mètres cubes d’eau par jour au canton de Shehba depuis 3 ans et demi, a récemment réduit cette quantité à 1 000 mètres cubes. En conséquence, près de 80 000 personnes ont été privées d’eau potable dans des dizaines de villages et dans trois grands districts de Shehba depuis juillet dernier.