L'UNICEF a placé des réservoirs d'eau sur les routes principales des villages et des districts du canton de Shehba pour fournir de l'eau potable aux habitants. Les résidents de Shehba sont les personnes qui ont été contraint de se déplacer dans la région à la suite de l’attaque en janvier 2018 et de l’occupation en mars 2018 d’Afrin par l’Etat turc et ses mercenaires djihadistes qui lui sont affilié. Les puits existants dans la région ne sont pas adaptés à l'eau potable.

Les personnes déplacées d’Afrin vivant à Shehba ont réagi contre la réduction de l’eau par l’UNICEF et demandé à l’agence de reconsidérer sa décision.

L’UNICEF a placé des réservoirs d’eau sur les routes principales des villages et des districts du canton de Shehba pour fournir de l’eau potable aux habitants. Shehba abrite un grand nombre de déplacés contraints de fuir Afrin à la suite de l’invasion de la région en janvier 2018, puis de son occupation en mars 2018 par l’Etat turc et ses mercenaires djihadistes alliés. Les puits existants dans la région ne fournissent pas d’eau potable.

3 ans après l’occupation et alors que la région de Shehba est soumise à un d’embargo du régime syrien, l’UNICEF a réduit, à compter du 11 juillet, le nombre de citernes fournissant de l’eau potable.

Selon le Comité des municipalités de la région, la quantité d’eau qui était de 2 400 mètres cubes par jour, n’est plus que de 1 000 mètres cubes aujourd’hui. 38 villages et 3 districts, ce qui représente près de 800 000 personnes, sont ainsi privés d’eau potable.

S’adressant à l’agence de presse Hawar News (ANHA,) les personnes déplacées d’Afrin ont déclaré que la décision de l’UNICEF était contraire aux droits humains.

Celal Mihemed a indiqué que l’UNICEF avait coupé l’eau potable à la région il y a 15 jours sans aucune justification. « Il y a encore quelques jours, les réservoirs étaient pleins d’eau, mais aujourd’hui, ils sont vides. L’eau des puits de la région de Shehba n’est pas potable. Elle ne convient qu’à l’agriculture », a-t-il déclaré.