Le Centre d’Information de Rojava (RIC) a publié son rapport annuel sur les cellules dormantes de l’État islamique (EI) en Syrie. 

Le Centre d’Information de Rojava (RIC) a publié son rapport annuel sur les cellules dormantes de l’État islamique (EI) en Syrie. 

Selon le rapport, les attaques perpétrées par ces cellules ont diminué de 34% en 2023, passant de 285 en 2022 à 189. Le nombre de victimes de ces attaques a également baissé de 32%, de 362 en 2022 à 247 en 2023. Cependant, ce chiffre reste supérieur à celui de 2021, qui était de 215 attaques.

Les opérations des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) et de l’Asayish contre l’EI ont atteint des niveaux historiquement bas, avec 121 raids et 352 arrestations. Ces opérations visaient principalement les commandants de l’EI ainsi que les individus responsables des réseaux financiers et logistiques.

L’insurrection menée par les cellules de l’EI s’est concentrée dans les régions à majorité arabe du nord-est de la Syrie, en particulier à Deir ez-Zor. Les actions d’intimidation de l’EU ciblaient les leaders tribaux et politiques, ainsi que ceux perçus comme liés à l’Administration autonome démocratique du nord et de l’est de la Syrie ( AADNES).

Une baisse significative des meurtres dans le camp de Hol a été enregistrée. Néanmoins, les forces FDS, AADNES et la Coalition continuent de qualifier le camp de ‘bombe à retardement’, en raison des efforts d’organisation de l’EI à l’intérieur du camp, surtout envers les enfants.

AADNES a annoncé son intention de juger les membres étrangers de l’EI détenus dans les prisons du nord-est de la Syrie, en réaction à l’inaction internationale concernant leur rapatriement. Par ailleurs, les frappes aériennes turques ont perturbé les efforts de lutte contre l’EI.

Le RIC a enregistré un total de 121 raids anti-EI menés par les FDS et l’Asayish en 2023, en légère baisse par rapport aux 185 de 2022. Ces raids ont abouti à l’arrestation de 351 suspects de l’EI, une forte baisse par rapport aux 1 230 de 2022.

Cependant, des témoignages de résidents du camp de Hol décrivent toujours un environnement très peu sûr, avec des attaques non mortelles fréquentes. Les activités organisationnelles de l’EI dans le camp se poursuivent, principalement par le biais de femmes dont les maris ont été tués ou emprisonnés.

Enfin, les attaques aériennes turques, ciblant des infrastructures cruciales comme l’eau, l’électricité, le pétrole et le gaz, menacent également les efforts contre l’EI dans le nord-est de la Syrie.

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