Le Conseil exécutif du Congrès des peuples de la Mésopotamie (MHK) a rappelé dans une déclaration le génocide commis par l’Empire ottoman il y a 105 ans contre les peuples chrétiens vivant en Anatolie et en Mésopotamie.
« Dans le cadre de ce génocide, 1,5 millions d’Arméniens et un demi-million de Syriaques-Assyriens ont été massacrés. Des centaines de milliers de personnes ont été soit converties à l’islam par la force, soit dispersées. »
Le communiqué a ajouté: « La mentalité qui sévissait il y a 105 ans est aujourd’hui relayée par la République de Turquie. Si le président, qui est le symbole de cet État, qualifie toujours de « gavur » (« mécréant » en turc) les peuples non musulmans, il y a un gros problème ici. Il s’adresse à la population comme si il n’y avait que des Turcs. Le déni continue. »
La déclaration de poursuivre: « L’Etat turc devrait entamer un dialogue avec ceux qui ont subi le génocide et faire la lumière sur les massacres perpétrés en 1915. La République de Turquie devrait accepter qu’il y a eu un génocide, qu’il y a eu des victimes arméniennes et assyro-syriaques et que des villages, églises, monastères, écoles et biens ont été usurpés. Sans reconnaissance, la blessure ne guérira jamais. »
Rendant hommage aux victimes du génocide de Seyfo, le MHK a déclaré qu’il continuerait à « lutter contre cet État raciste jusqu’à ce qu’il reconnaisse ce génocide ».