Le Barreau de Paris a voté à l’unanimité une résolution dénonçant les violations des droits de la défense des prisonniers d’Imrali.  
Devant la Maison des Avocats, dans le 17è arrondissement de Paris

Suite à une rencontre avec un avocat du leader kurde Abdullah Öcalan, le Conseil de l’Ordre des avocats de Paris a voté à l’unanimité une résolution dénonçant les violations des droits de la défense des prisonniers d’Imrali.  

Le Barreau de Paris a publié une résolution condamnant le déni des droits de la défense du leader kurde Abdullah Öcalan et de ses trois codétenus de l’île-prison d’Imrali. La résolution a été votée mardi dernier, à l’unanimité, par le Conseil de l’Ordre des avocats de Paris. Elle fait suite à une visite de Rezan Sarica, l’un des avocats des prisonniers d’Imrali, au barreau de Paris le 25 juin dernier. 

Depuis 40 mois, les prisonniers d’Imrali – Abdullah Öcalan, Veysi Aktaş, Hamili Yıldırım et Ömer Hayri Konar – sont privés de toute communication avec le monde extérieur. Le dernier signe de vie des prisonniers remonte à une brève conversation téléphonique d’Abdullah Öcalan avec son frère le 25 mars 2021.

Notant que la dernière visite des avocats d’Abdullah Öcalan remonte au 7 août 2019 et que les trois autres détenus n’ont reçu aucune visite depuis 2015, le Barreau de Paris se dit préoccupé par le sort réservé aux quatre détenus de l’île-prison d’Imrali. Par conséquent, il déclare s’associer aux lettres de protestation envoyées « au ministre de la Justice de la République turque pour protester contre ces atteintes intolérables à l’exercice des droits de la défense, aux libertés fondamentales et à la dignité humaine. »