Dans un rapport présenté lors de la session plénière du Parlement européen, la Turquie est considérée comme une « source d'instabilité ».

Dans un rapport présenté lors de la session plénière du Parlement européen, la Turquie est considérée comme une « source d’instabilité ».

Deux rapports annuels portant, l’un sur la politique de sécurité et de défense commune, et l’autre sur la politique étrangère et de sécurité commune, ont été présentés lors de la session plénière du Parlement européen qui a commencé le 14 février. 

Dans le rapport annuel 2021 sur la mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune présenté par l’eurodéputée française Nathalie Loiseau (groupe Renew Europe), la Turquie est qualifiée de « source d’instabilité ».

Selon l’agence de presse DW, le rapport indique que la Turquie « joue souvent un rôle déstabilisateur dans de nombreux domaines qui préoccupent l’UE et ses voisins, menaçant ainsi la paix, la sécurité et la stabilité régionales ».

Le rapport 2021 sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune a été préparé par le parlementaire allemand David McAllister, membre du groupe chrétien-démocrate.

Dans ce rapport, il est souligné que la perspective d’adhésion de la Turquie à l’UE n’est « pas réaliste » dans les conditions actuelles.

Le rapport demande que la Commission européenne propose de suspendre les négociations d’adhésion, qui ont débuté en 2005, « à moins que la tendance négative ne soit immédiatement et systématiquement inversée » en Turquie.

Le rapport indique que la politique étrangère turque s’est éloignée de la ligne de l’UE, et souligne en particulier les conflits en Méditerranée orientale.

Appelant à la reprise du dialogue diplomatique pour une solution permanente en Méditerranée, le rapport souligne également que les relations devraient « se concentrer sur les domaines d’intérêt commun ». Dans ce contexte, il est demandé que la priorité soit donnée à des domaines tels que le changement climatique, la lutte contre le terrorisme, la migration, la sécurité et l’économie.

Les rapports, y compris certains amendements, devraient être soumis au vote aujourd’hui.