Après la publication d'un rapport des Nations Unies sur les conditions catastrophiques dans le camp d’Al-Hol, l'Administration autonome du Nord et de l'Est de la Syrie (AANES) a publié lundi un communiqué sur le sujet.
Camp d'Al-Hol.

Après la publication d’un rapport des Nations Unies sur les conditions catastrophiques dans le camp d’Al-Hol, l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) a publié lundi un communiqué sur le sujet. 

Selon le rapport de l’ONU, 62 000 personnes se trouveraient dans le camp d’Al-Hol, dont beaucoup d’enfants. L’administration autonome se félicite par ailleurs de l’enquête menée par les Nations unies sur les conditions du camp et met en garde contre une nouvelle détérioration, en particulier en ce qui concerne la sécurité.

« Les conditions dans le camp se détériorent davantage en raison de la présence de l’État islamique. Il faut rappeler que l’activité de ce dernier a augmenté à la suite de l’invasion des régions de Girê Spî et Serêkaniyê en octobre 2019 par la Turquie. Depuis cette période, les femmes liées à l’EI organisent des ‘procès’ dans le camp et exécutent des sanctions » indique l’Administration.  

Et d’ajouter : « Un espace a été créé pour les enfants et ils y reçoivent un soutient psychologique, mais le nombre d’enfants est trop élevé, de sorte qu’il est presque impossible pour l’administration d’assurer une prise en charge complète ». 

« La communauté internationale doit faire preuve de solidarité afin d’assurer le contrôle et la sécurité du camp. Ce camp affecte l’ensemble de la communauté internationale, ainsi que l’ONU. Les États, dont les citoyens sont ici, doivent également soutenir l’administration autonome », conclut le communiqué de l’Administration du nord et de l’est de la Syrie.