La Cour suprême iranienne a confirmé l'exécution imminente de quatre activistes kurdes, membres du parti Komala, suite à des accusations jugées douteuses par des organisations de défense des droits humains.

La Cour suprême iranienne a confirmé l’exécution imminente de quatre activistes kurdes, membres du parti Komala, suite à des accusations jugées douteuses par des organisations de défense des droits humains.

Pejman Fatehi, Wafa Azarbar, Mohammad Faramarzi et Mohsen Mazloum font face à la peine de mort pour des chefs d’accusation tels que « guerre contre Dieu », « espionnage » au profit d’Israël et planification d’actions « terroristes ».

Selon le Réseau des droits humains du Kurdistan (KHRN), ces condamnations surviennent dans un contexte de procès inéquitables et de torture en détention, les accusés ayant été privés de représentation légale adéquate. Leur arrestation résulte d’une disparition forcée, une pratique alarmante selon Amnesty International, qui a souligné que les aveux forcés des hommes ont été diffusés à la télévision étatique comme preuve de leur culpabilité.

Les familles et avocats des activistes de Komala ont tenté en vain de localiser les hommes, confrontés à des obstacles et des menaces de la part des autorités iraniennes. Ces développements interviennent dans un climat d’augmentation des exécutions en Iran, avec plus de 800 cas en 2023, affectant de manière disproportionnée les populations kurdes et baloutches, signalant une tendance alarmante et une urgence pour la communauté internationale à réagir.