À 76 ans et condamnée à plus de 6 ans de prison, Hanife Arslan, gravement malade, endure une réalité insoutenable entre les murs de la prison. Sa fille, Reyhan Ören, témoigne de l’incapacité de sa mère à survivre dans les conditions carcérales en raison de ses multiples maladies.
Emprisonnée depuis plus de 21 mois, Hanife Arslan a été arrêtée à nouveau en 2022 après une brève période de liberté. Condamnée à plus de 6 ans de prison pour des accusations d' »appartenance à une organisation terroriste », elle combat maintenant pour sa vie, affaiblie par un diabète de longue date et une multitude d’autres problèmes de santé, dont l’hypertension et des abcès sur le corps.
Malgré son état critique, elle a été transférée à plusieurs reprises à l’hôpital Dursun Odabaş de l’Université Yüzüncü Yıl à Wan, seulement pour être renvoyée en prison sans traitement adéquat. Les déplacements répétés et l’absence de soins continus aggravent son état, la laissant presque incapable de se déplacer en raison de douleurs intenses.
Dans un appel déchirant, sa fille, Reyhan Ören, plaide pour la libération de sa mère, soulignant l’urgence de la soigner à domicile. « Nous voulons simplement qu’elle sorte vivante. La prison n’est pas un endroit pour une personne de son âge et dans son état. Son corps et son esprit ne tiennent plus, elle a désespérément besoin de soins, de compassion, et d’une fin de vie digne hors des barreaux », déclare Ören.
Alors que la famille d’Arslan lutte pour sa libération et son droit à une fin de vie décente, la situation de Hanife Arslan met en lumière les dures réalités des prisonniers malades et la nécessité d’une justice plus humaine.