L’écrivaine et peintre Janet Biehl met ses talents de dessinatrice au service de la campagne « 100 raisons pour juger le dictateur Erdogan », une action lancée par le mouvement des femmes kurdes en Europe (TJK-E) dans le cadre de sa lutte contre les violences faites aux femmes.
L’écrivaine et peintre Janet Biehl a dessiné le portrait de 100 femmes et filles tuées par le régime turc. À travers ce travail artistique, elle entend soutenir la campagne « 100 raisons pour juger le dictateur Erdogan » lancée par le Mouvement des Femmes kurdes en Europe (TJK-E) le 25 novembre dernier, à l’occasion de la journée mondiale contre les violences faites aux femmes.
Au pouvoir depuis 18 ans en Turquie, le régime de l’AKP (Parti de la Justice et du Développement) dominé par le président turc Recep Tayyip Erdogan a commis des milliers de crimes qui sont restés impunis.
Les femmes ont souvent été la cible des crimes du régime turc qui, d’une part, normalise le féminicide dans la société et, d’autre part, cible les femmes politiques par la violence, la censure et l’emprisonnement.
« Malgré une multitude de preuves, ces crimes n’ont pas été jugés », a déclaré le TJK-E dans un communiqué, ajoutant : « Cela nous a conduit à lancer une campagne internationale contre le principal instigateur de ces crimes envers les femmes ».
La première phase de la campagne consiste à recueillir 100 000 signatures dans le cadre d’une pétition lancée le 25 novembre. L’achèvement de cette première étape doit permettre de jeter les bases du travail juridique et politique à mener pour la poursuite et la condamnation du dictateur turc.