Elnaz Mohammadi et Negin Bagheri, deux journalistes iraniennes, ont été condamnées à trois ans de prison assortis d'une interdiction d'exercer pendant cinq ans.

Elnaz Mohammadi et Negin Bagheri, deux journalistes iraniennes, ont été condamnées à trois ans de prison assortis d’une interdiction d’exercer pendant cinq ans.

Selon leur avocat de la défense, Maître Amir Raisian, Elnaz Mohammadi a été acquittée lors du procès où elle était accusée de « collaboration avec un gouvernement étranger ». Cependant, Elnaz Mohammadi et Negin Bagheri ont reçu une peine de prison avec sursis de trois ans pour une autre accusation. Les deux journalistes purgeront moins d’un mois de cette peine derrière les barreaux.

Elles devront également suivre des formations en « éthique professionnelle » pendant cinq ans et il leur sera interdit de quitter le territoire iranien.

Les journaux Hamemehan et Haft Sobh ont manifesté leur mécontentement face à cette décision. Maître Raisian, avocat de Mme Mohammadi, a déclaré : « Elnaz Mohammadi a comparu pour ‘complot’, ‘entente secrète pour commettre un crime’ et ‘collaboration avec un gouvernement étranger hostile’. Bien qu’aucune preuve n’ait été apportée concernant l’accusation de ‘collaboration avec un gouvernement étranger hostile’, ma cliente et Negin Bagheri ont écopé d’une peine de prison avec sursis de trois ans pour ‘complot et collusion’. »

L’avocat a également précisé que « la peine avec sursis de cinq ans infligée à ces deux journalistes est soumise aux conditions déterminées par le tribunal. Elles devront suivre des formations en ‘éthique professionnelle’ chaque saison sous la coordination et la supervision des responsables du Ministère de l’Information. Il leur est également interdit de voyager à l’étranger, d’exercer leur métier, de fréquenter et de communiquer avec des médias étrangers pendant cinq ans. »