Les forces d’occupation turco-djihadistes ont assassiné au moins deux filles et deux femmes, et kidnappé 12 femmes à Afrin, dans le nord de la Syrie, depuis le début de l’année, selon l’Organisation des Droits humains d’Afrin.
L’Organisation des droits humains d’Afrin a publié jeudi un rapport sur les crimes commis contre les femmes depuis le début de l’année dans le canton d’Afrin occupé par la Turquie et ses mercenaires djihadistes alliés depuis 2018.
Parmi les personnes tuées, figurent deux fillettes, dont une de trois ans. L’organisation a révélé les noms de trois des victimes : Ezîze Îbrahîm (41 ans), Semire Elwan (3 ans), Fatme Elwan (9 ans). Le nom de la quatrième n’est pas connu.
Le rapport indique par ailleurs que 12 femmes ont été enlevées par les forces d’occupation turco-djihadistes.
La Turquie a instauré un régime de terreur et de corruption dans les régions qu’elle occupe au nord de la Syrie, notamment à Afrin, entièrement envahie par l’armée turque et ses supplétifs djihadistes à compter de mars 2018. Les crimes de guerre tels que les enlèvements, les exécutions, la torture, les pillages, les migrations forcées sont devenus monnaie courante dans la région.
Selon les défenseurs des droits humains, au cours des quatre dernières années, l’armée turque et les groupes djihadistes alliés ont tué plus de 700 civils, dont 84 femmes, et kidnappé au moins 8 500 autres, dont 1000 femmes. On ne connait toujours pas le sort de près de la moitié des personnes enlevées. Par ailleurs, depuis le début de l’occupation, au moins 70 femmes auraient été violées.