« L’assèchement du lac d’Ourmia affectera non seulement l’environnement, mais peut également poser un risque pour la sécurité et, par conséquent, aucun gouvernement ne pourra maintenir le pouvoir en Iran », a déclaré un ancien responsable du gouvernement iranien.
Isa Kalantari, ancien chef de l’Agence iranienne de protection de l’environnement, a déclaré dans un communiqué que si le lac d’Ourmia s’assèche, le gouvernement iranien pourrait faire face à des « problèmes de sécurité ».
M. Kalantari a souligné que le lac comportait 30 milliards de tonnes de sel, avertissant que les pluies de sel affecteraient la région si le lac s’assèche complètement.
« Les villes proches du lac, comme Tawaz, peuvent être évacuées à la suite de pluies salées. Le projet d’évacuation de cette ville coûterait un billion de dollars », a-t-il déclaré.
M. Kalantari a par ailleurs condamné le gouvernement iranien pour son inaction vis à vis des dangers auxquels le lac pourrait être confronté.
« En 1990, les experts en environnement ont averti que le lac d’Ourmia se dessécherait. Cependant, le gouvernement n’a pas tenu compte de ces avertissements. »
Selon un rapport de l’Administration des opérations en cas de catastrophe d’Ourmia, 95% du lac d’Ourmia s’est asséché.
Les experts disent qu’un assèchement complet du lac provoquerait des tempêtes de sel ou des pluies de sel. L’agriculture et les espaces de vie environnants seraient également détruits.