Les militants du HDP et du DBP arrêtés dans le cadre de l'« affaire Kobane » au début du mois d'octobre sont toujours en détention. « Les motifs de suspicion à l'encontre des accusés n'ont pas été éliminés », a déclaré le tribunal en justifiant sa décision.

Les militants du HDP et du DBP arrêtés dans le cadre de l’affaire « Kobane » au début du mois d’octobre sont toujours en détention. « Les motifs de suspicion à l’encontre des accusés n’ont pas été éliminés », a déclaré le tribunal en justifiant sa décision.

Le mandat d’arrêt des membres du Parti démocratique des peuples (HDP) et du Parti des Régions démocratiques (DBP, parti frère du HDP) arrêtés sur la base de la soi-disant  affaire « Kobane » en début octobre 2020, ne sera pas levé. La 3ème chambre de la cour d’assise d’Ankara a ordonné lundi la poursuite de la détention préventive de vingt des personnes concernées. La décision de détention préventive a été justifiée par l’argument que les motifs de suspicion à l’encontre des accusés n’avaient pas été éliminés et qu’aucun fait en leur faveur n’avait été présenté, alors qu’en outre, il y aurait la possibilité que des preuves disparaissent. Dans sept autres cas, l’examen de la détention n’a pas encore eu lieu.

La vice-présidente du groupe parlementaire du HDP, Meral Danış Beştaş, a souligné un autre scandale judiciaire dans ce contexte, car les audiences se sont déroulées à la prison de Sincan par un système de vidéoconférence sans la présence des avocats. « Nos amis ont été amenés tard dans la nuit et ont dû attendre toute la nuit dans la salle d’attente. Ils n’ont été interrogés que le lendemain matin. Leurs avocats n’ont pas été informés », a déclaré Danış Beştaş.

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