Le coprésident du Congrès National du Kurdistan, Ahmed Qeremus, a rendu visite à Rewaz Fayeq, porte-parole du parlement du Sud-Kurdistan (Irak) pour discuter d’une solution face à la menace d’une guerre civile.
Rencontre de la délégation du Congrès Nationale du Kurdistan (KNK) présidée par Ahmed Qeremus, coprésident du KNK et Rewaz Fayeq, porte-parole du parlement du Sud-Kurdistan (Irak), le samedi 14 novembre 2020.

Le coprésident du Congrès National du Kurdistan, Ahmed Qeremus, a rendu visite à Rewaz Fayeq, porte-parole du parlement du Sud-Kurdistan (Irak) pour discuter d’une solution face à la menace d’une guerre civile.

Ahmed Qeremus, coprésident du Congrès national du Kurdistan (KNK), a rencontré, à Hewlêr, la porte-parole du parlement de la région autonome du Sud-Kurdistan (KRG), Rewaz Fayeq. Après la rencontre, le coprésident du KNK a tenu une conférence de presse.

« Le KNK, a-t-il déclaré, soutient les travaux de la porte-parole du parlement ; nous sommes contre une guerre civile. Une guerre civile kurde serait inacceptable. La situation au Sud-Kurdistan est assez évidente. Dans les prochains jours, nous rencontrerons les partis et les acteurs politiques pour former une union contre la guerre civile. »

Le parlement régional a, de son côté, publié une déclaration sur son site web : « La région du Sud-Kurdistan connaît actuellement une période très difficile sur le plan économique et politique. Selon nous, la seule façon de surmonter cette période est le dialogue. Nous prônons le dialogue. Une base de dialogue doit être créée afin d’éviter une guerre fratricide et de trouver une solution au conflit entre les différentes parties. »

Mme Fayeq, Députée de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) avait, dans un communiqué publié la semaine dernière, appelé les différents partis à placer les intérêts nationaux au-dessus des intérêts partisans.