Des images récentes suggèrent l’utilisation d’armes chimiques par la Turquie dans les zones controlées par la guérilla kurde du PKK, avec l’apparent soutien du PDK.

Des images récentes suggèrent l’utilisation d’armes chimiques par la Turquie dans les zones controlées par la guérilla kurde du PKK, avec l’apparent soutien du PDK. 

Des images obtenues par l’agence de presse Firatnews (ANF) soulèvent de nouvelles inquiétudes concernant l’usage présumé d’armes chimiques par la Turquie dans les zones de conflit du Kurdistan irakien. Ces images, datées du 4 novembre 2023, montrent des émissions de gaz depuis les tunnels des combattants kurdes dans la région controlée par ces derniers, dans le sud du Kurdistan (nord de l’Irak).

Selon les rapports, ces images proviendraient des tunnels de combat Şehid Pirdoğan sur la colline d’Amediye, une zone contrôlée par la guerilla du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). Parallèlement, il a été rapporté que les forces du Parti Démocratique du Kurdistan (PDK) collaborent avec l’armée turque, notamment en utilisant des équipements de construction pour faciliter l’accès aux tunnels.

Les combattants du PKK, présent dans les tunnels de Girê Amediye dans la zone Şehîd Delîl, dans la région de Zap occidental, ont résisté à plusieurs offensives. En 2022, l’armée turque a lancé une opération militaire dans la région, menant à des affrontements continus.

Des allégations de violations des lois de la guerre par les troupes turques ont été formulées, notamment en ce qui concerne l’usage d’armes chimiques. En décembre 2022, l’armée turque a été contrainte de se retirer de plusieurs zones, dont Şehîd Delîlà Zap occidental. Cependant, en septembre 2023, avec l’appui logistique du PDK, l’armée turque a lancé une nouvelle offensive dans la région.

Le rôle du PDK dans ce conflit, notamment son soutien à l’armée turque, soulève des questions quant à la dynamique du pouvoir et aux alliances dans la région.