Le Département des Relations extérieures de l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) a accueilli une délégation danoise. L’administration autonome a fait part de l’importance pour elle d’être incluse dans les négociations sur la solution politique concernant l’avenir du pays.
Présidée par Christopher Vivek, responsable du dossier Syrie au ministère danois des affaires étrangères, et composée du conseiller du ministre, William Poe Pedersen, une délégation danoise a rencontré le département des relations étrangères de l’AANES.
La délégation danoise a été accueillie par les co-présidents du Département des Relations extérieures Abdulkarim Omar et Danya Remedan, les co-présidents adjoints Fener Giêt et Ebûr Iliya, et le membre du comité exécutif du département des relations étrangères Ebdulrehman Selman.
Selon le communiqué publié par le Département des Relations extérieures, la réunion a permis de discuter des développements politiques dans la région et du succès du modèle d’administration autonome.
Des points de vue ont été échangés avec la délégation sur les négociations internationales pour la solution de la crise syrienne et les problèmes de sécurité rencontrés dans les régions d’administration autonome. L’importance de la participation de l’administration autonome aux négociations a également été soulignée.
Le co-président du Département des Relations extérieures, Abdulkerim Omar, a indiqué que : « Les crimes commis par l’État turc contre les habitants de la région se poursuivent. La Turquie a commencé à utiliser l’eau comme une arme contre la population. Elle menace de couper l’approvisionnement en eau des habitants de la région en fermant les stations d’eau. Des millions de personnes dans la région de Hassakê ont des difficultés à trouver de l’eau potable. La vie de millions de personnes est en danger car le niveau de l’Euphrate est délibérément abaissé ».
Affirmant que l’État turc tente de perturber la paix et la sécurité dans la région, Omar a également averti que cela ouvrirait la voie au retour de L’État islamique.
Attirant l’attention sur la situation humanitaire, Omar a déclaré que des millions de personnes vivant dans les camps sont dans des conditions très difficiles. Ajoutant que la fermeture de la porte frontalière de Til Koçer a eu un impact négatif sur la région, Omar a ajouté que très peu de l’aide destinée au gouvernement de Damas a été envoyée dans la région.