Un atelier intitulé « Le temps est celui de la défense de la langue » (Dem Dema Parastina Ziman e), organisé par le Parti démocratique des peuples (HDP) et l'Association de recherche sur la langue et la culture mésopotamiennes (MED-DER), a débuté lundi.
L'atelier sur la langue kurde à Amed (Diyarbakir), le 28 juin 2021.

Un atelier intitulé « Le temps est celui de la défense de la langue » (Dem Dema Parastina Ziman e), co-organisé par le Parti démocratique des peuples (HDP) et l’Association de recherche sur la langue et les cultures mésopotamiennes (MED-DER), a débuté lundi. 

Les participants discutent des politiques d’assimilation, des interdictions de l’État turc et des pressions exercées sur la langue kurde et des mesures politiques à prendre pour défendre le Kurde. L’atelier, qui se tient dans un hôtel d’Amed, durera deux jours.

Les participants étaient composés des membres de la Plateforme de la langue kurde, du Réseau de la langue et de la culture kurdes, du député HDP d’Amed, Dersim Dağ, des administrateurs du Parti communiste du Kurdistan (KKP) et des activistes du Mouvement des femmes libres (TJA). Le discours d’ouverture a été prononcé par Şilan Elmas Kan, co-présidente de MED-DER.

Parlant des interdictions imposées par les politiques d’extorsion des administrateurs de l’État dans les municipalités sur la langue kurde, M. Kan a déclaré qu’ils luttent contre les administrateurs et les politiques d’annihilation de la langue, afin que la langue kurde soit intégrée dans la vie politique et sociale.

Rıfat Roni, co-président de MED-DER, récemment libéré de la prison de type D de Diyarbakır, a commencé son discours en transmettant les salutations des prisonniers politiques. Il a déclaré : « Le peuple kurde a lutté et payé un prix très cher pour sa langue maternelle. La langue maternelle a un rôle déterminant pour la reconnaissance d’une nation. Nous défendrons notre langue et la transmettrons aux générations suivantes. »

Appel à parler kurde

La député du HDP Dersim Dağ a donné des informations sur la lutte de sont parti pour que la langue kurde soit une langue officielle et éducative en Turquie. Exprimant qu’ils ont réalisé des travaux pour toutes les langues, et pas seulement pour le kurde, Dağ a poursuivi : « Nous, en tant que politiciens kurdes, allons améliorer nos politiques concernant la question de la langue. Aujourd’hui est le jour pour parler et défendre le kurde. Nous défendrons notre langue en lisant, parlant et écrivant davantage en kurde. »

Après les discours, un documentaire sur l’importance de la langue kurde a été projeté. L’atelier se poursuit également ce mardi.