Le président turc Erdogan lors d'un meeting, faisant le signe Rabia (signe de l'organisation Frères musulmans), à bursa le 4 août 2019.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a encore annoncé une invasion militaire dans le nord de la Syrie.

« Et maintenant, nous allons à l’est de l’Euphrate. Nous en avons fait part à la Russie et aux États-unis », a annoncé le président turc Erdogan, lors de l’inauguration d’une autoroute, dimanche, à Bursa, en Turquie. 

Après une série d’attentats commis hier à Hassaké, les forces de sécurité intérieure de l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) ont publié un communiqué dans lequel elles établissent un lien entre les menaces turques et les activités récentes des cellules de l’Etat islamique dans la région. 

« Nous avons également déployé une force importante avec des armes d’une portée de 20km sur la frontière », a déclaré le Commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazlum Abdi, répondant aux nouvelles menaces du président turc. Et d’ajouter : « Il y a une tension sérieuse, il suffit d’une petite étincelle pour allumer le feu. Si la Turquie attaque une de nos régions, la frontière de 600 km se transformera en zone de guerre totale. La Turquie, les État-unis et la France le savent très bien. »