Il y a six ans, l’administration autonome était proclamée à Cizîr. Depuis, le temps a prouvé que les peuples peuvent s’auto-gouverner sur la base d’une coexistence libre et égale.
Depuis le début de la guerre civile syrienne, la population du nord de la Syrie suit une troisième voie. Elle a dû se défendre contre des groupes djihadistes tels que l’Etat islamique (EI) et al-Nosra et a construit, en peu de temps, son propre système politique incarné aujourd’hui par l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES).
Le 21 janvier 2014, l’administration autonome était proclamée dans ce qui était alors le canton de Cizîr, inspiré du modèle de « nation démocratique » développé par le leader kurde Abdullah Öcalan. L’administration autonome cantonale comprenait un conseil exécutif et un conseil législatif au sein desquels les peuples kurde, arabe, syriaque, assyrien, tchétchène, arménien et yézidi étaient représentés. Avec l’établissement ultérieur de l’AANES, les trois cantons de Cizîr, Kobanê et Afrin ont disparu et laissé la place à sept régions.
Au cours des six dernières années, l’Administration autonome de Cizîr a prouvé par son travail fructueux que les peuples peuvent se gouverner s’ils comptent sur la coexistence dans des conditions libres et égales. Fondé sur la démocratie à la base, le modèle de l’administration autonome représente une alternative à la centralisation et au modèle d’État-nation.
Au sein de l’administration autonome de Cizîr, fondée sur le contrat social du Rojava, des institutions telles que la commission électorale et les tribunaux ont été créées en plus des conseils législatif, exécutif et judiciaire, pour lesquels les droits humains et les normes juridiques internationales sont décisifs. Il existe également des comités et des conseils locaux. L’administration autonome de Cizîr est responsable de la sécurité des personnes vivant dans la région. Des institutions ont été créées dans les domaines de la politique, de la sécurité, de l’économie, de la santé, de l’éducation et des services sociaux.
Au cours des six dernières années, 105 lois ont été adoptées pour faciliter l’administration. En outre, 35 partis politiques ont été enregistrés.
Entre temps, l’administration autonome a dû surmonter de nombreux obstacles, en particulier la lutte contre les groupes djihadistes, l’embargo et l’afflux des réfugiés internes qui a encore augmenté avec l’invasion de Serêkaniyê et de Girê Spî par la Turquie.
Il y a six ans, l’administration autonome était proclamée à Cizîr. Depuis, le temps a prouvé que les peuples peuvent s’auto-gouverner sur la base d’une coexistence libre et égale.
Depuis le début de la guerre civile syrienne, la population du nord de la Syrie suit une troisième voie. Elle a dû se défendre contre des groupes djihadistes tels que l’Etat islamique (EI) et al-Nosra et a construit, en peu de temps, son propre système politique incarné aujourd’hui par l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES).
Le 21 janvier 2014, l’administration autonome était proclamée dans ce qui était alors le canton de Cizîr, inspiré du modèle de « nation démocratique » développé par le leader kurde Abdullah Öcalan. L’administration autonome cantonale comprenait un conseil exécutif et un conseil législatif au sein desquels les peuples kurde, arabe, syriaque, assyrien, tchétchène, arménien et yézidi étaient représentés. Avec l’établissement ultérieur de l’AANES, les trois cantons de Cizîr, Kobanê et Afrin ont disparu et laissé la place à sept régions.
Au cours des six dernières années, l’Administration autonome de Cizîr a prouvé par son travail fructueux que les peuples peuvent se gouverner s’ils comptent sur la coexistence dans des conditions libres et égales. Fondé sur la démocratie à la base, le modèle de l’administration autonome représente une alternative à la centralisation et au modèle d’État-nation.
Au sein de l’administration autonome de Cizîr, fondée sur le contrat social du Rojava, des institutions telles que la commission électorale et les tribunaux ont été créées en plus des conseils législatif, exécutif et judiciaire, pour lesquels les droits humains et les normes juridiques internationales sont décisifs. Il existe également des comités et des conseils locaux. L’administration autonome de Cizîr est responsable de la sécurité des personnes vivant dans la région. Des institutions ont été créées dans les domaines de la politique, de la sécurité, de l’économie, de la santé, de l’éducation et des services sociaux.
Au cours des six dernières années, 105 lois ont été adoptées pour faciliter l’administration. En outre, 35 partis politiques ont été enregistrés.
Entre temps, l’administration autonome a dû surmonter de nombreux obstacles, en particulier la lutte contre les groupes djihadistes, l’embargo et l’afflux des réfugiés internes qui a encore augmenté avec l’invasion de Serêkaniyê et de Girê Spî par la Turquie.