Des policiers russes à Sotchi, dans le sud de la Russie, le 19 juin 2017-AFP / Patrik STOLLARZ

Un homme a poignardé samedi au moins sept personnes en pleine rue à Sourgout, en Sibérie, avant d’être abattu par la police qui a annoncé ne pas privilégier la piste de « l’attentat terroriste ».

L’homme « a attaqué des passants, blessant au couteau huit personnes », alors qu’il se trouvait « dans les rues centrales » de cette ville de 330.000 habitants, aux alentours de 11H20 heure locale (06H20 GMT), a précisé le Comité d’enquête russe, organe chargé des principales investigations criminelles.

Selon la police locale, seules sept personnes ont été blessées et sont actuellement hospitalisées.

La police a « neutralisé » l’assaillant, selon le comité d’enquête. Il a tenté de « résister » aux policiers, ont déclaré ensuite dans un communiqué les forces de l’ordre.

Dans ce communiqué, la police a indiqué avoir identifié l’assaillant et examiner ses éventuels antécédents psychiatriques.

« La version selon laquelle l’attaque serait un attentat terroriste n’est pas notre (version) principale », a déclaré l’antenne de police locale à l’agence de presse russe Interfax.

Des images diffusées par des sites d’informations et chaînes de télévision russes montraient le corps de l’attaquant sous un drap blanc, un chien policier inspectant le cadavre. D’autres images montraient un blessé effondré sur un blanc, entouré d’une flaque de sang.

Tous les blessés ont été hospitalisés, deux d’entre eux étant dans un état grave, a indiqué le gouvernement de la région de Khanty-Mansi dans un communiqué.

Cette attaque intervient au lendemain d’un assaut en Finlande où un homme a poignardé à mort deux personnes et en a blessé huit autres dans la ville de Turku (sud-ouest). L’homme est un Marocain de 18 ans, a annoncé samedi la police qui a ouvert une enquête pour terrorisme.

Jeudi et vendredi, l’Espagne a aussi été la cible d’un double attentat meurtrier, à Barcelone –revendiqué par le groupe Etat islamique– et Cambrils en Catalogne (nord-est), qui a fait au moins 14 morts et 120 blessés.

Depuis le début de son intervention militaire en Syrie le 30 septembre, la Russie, alliée du régime de Damas, a elle aussi été menacée de représailles par l’EI et par la branche syrienne d’Al-Qaïda.

Le pays a donc renforcé ses mesures de sécurité depuis qu’un attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg a fait 16 morts et des dizaines de blessés le 3 avril.

Les services secrets russes ont ainsi annoncé lundi l’arrestation de quatre membres présumés de l’organisation Etat islamique qui planifiaient des attentats suicide contre des centres commerciaux et des transports en commun à Moscou.

 Source : AFP