PYD : « L’occupation turque doit prendre fin »

L’assemblée générale du Parti de l’Union démocratique (PYD) a exigé que les crimes de l’État turc contre les peuples du nord et de l’est de la Syrie « cessent » et que l’occupation prenne fin.

Dans une déclaration écrite sur les attaques, l’invasion, les crimes commis dans les zones occupeés par l’Etat turc et l’instrumentalisation des réfugiés, l’Assemblée générale du PYD a déclaré que « l’État turc est le principal acteur de la crise », en référence à la guerre en Syrie.

« La Turquie, selon la déclaration, insiste sur l’accomplissement des politiques fascistes en Syrie. Pour cette raison, elle prend des mesures en faveur de nouvelles politiques d’occupation dans la région tout en empêchant une solution politique ».

Déclarant que le régime d’Ankara essaie d’atteindre ses objectifs en Syrie avec des mercenaires d’organisations telles que l’État islamique et al-Nosra, le PYD a ajouté : « Lorsque cette politique a échoué, il a commencé à combattre directement sur le terrain syrien avec son armée et des armes de haute technologie ».

Ils massacrent et forcent les gens à migrer

Soulignant que la structure démographique dans les zones d’occupation a été modifiée, le PYD a ajouté : « L’État turc s’est une fois de plus résolu à tenir le discours de la « zone de sécurité » en utilisant les réfugiés comme outil de chantage. Avec cette politique, il impose deux choix aux habitants des zones occupeés : faire face à des massacres ou émigrer. Sur cette base, la Turquie essaie de monter les gens les uns contre les autres. En outre, elle a installé des groupes de mercenaires djihadistes qui lui sont affiliés, notamment en provenance d’Asie centrale, à 30 kilomètres de la frontière. Les migrants syriens sont instrumentalisés pour faire du chantage à l’Europe ».

Le PYD souligne que l’État turc a mis en œuvre toutes ses politiques dans les zones occupées avec le soutien qu’il a reçu des institutions internationales et ajoute : « L’aide fournie pas les institutions internationales est donnée par la Turquie aux personnes qu’elles a installées dans les zones d’occupation. Elle crée ses propres écoles sous prétexte d’éducation et amène les enseignants pour imposer la langue, la culture et l’idéologie djihadiste turque. Avec cela, la Turquie vise à élever une génération djihadiste et sur cette base, elle prévoit de ressusciter l’empire ottoman ».

Les crimes de l’État turc devraient « cesser »

La déclaration s’est terminée par l’appel suivant : « En tant qu’Assemblée générale du PYD, nous appelons les populations à être fidèles à leur culture. Soyez conscients de la politique sale de l’État turc. Nous appelons également toutes les organisations internationales, les institutions des droits humains et tous les cercles démocratiques à se tenir aux côtés des peuples du nord et de l’est de la Syrie. Les crimes perpétrés par l’État turc contre les peuples du nord et de l’est de la Syrie doivent « cesser ». Selon le droit international, ce sont des crimes contre l’humanité. L’occupation doit prendre fin le plus rapidement possible ».