Des membres du HEDEP et de l’association de juristes ÖHD ont été arrêtés ce vendredi lors de raids à Istanbul et dans les villes kurdes d’Urfa et de Silopi.
Le jour du congrès de la jeunesse du HEDEP, la répression du régime turc a frappé dans plusieurs villes. Des raids ont eu lieu au petit matin dans le nord du Kurdistan et en Turquie. De nombreux représentants du Parti de l’égalité et de la démocratie des peuples (HEDEP) et de l’Association des juristes pour la liberté (ÖHD) ont été arrêtés.
Descentes de police contre le HEDEP à Urfa
La police turque a fait des descentes dans plusieurs habitations à Urfa, au nord du Kurdistan, aux premières heures de la matinée. Deux membres du conseil de la jeunesse du HEDEP ont été arrêtés. L’un d’eux aurait été maltraité par la police lors de son arrestation. Les domiciles de deux dirigeants nationaux et locaux du parti ont également été pris d’assaut.
Le nombre d’arrestations peut encore augmenter. Les jeunes détenus ont pu s’entretenir avec leurs avocats. On a appris que les arrestations étaient liées à la « marche de la liberté » organisée à Diyarbakir pour la levée de l’isolement carcéral imposé au représentant kurde Abdullah Öcalan.
Au moins dix arrestations à Istanbul
Au moins dix personnes ont été arrêtées lors de raids politiques à Istanbul. Les personnes arrêtées se trouvent à la direction de la police d’Istanbul. Parmi elles figurent au moins un juriste de l’ÖHD et plusieurs membres du Conseil de la jeunesse du HEDEP.
Une membre du conseil municipal de Silopi arrêtée
Par ailleurs, Aysel Saruhan, membre HEDEP du conseil municipal de la ville kurde de Silopi, a été arrêtée après avoir été convoquée à la police.