Depuis le 23 septembre, le régime iranien bombarde les régions de Bradost et de Balekayeti dans le sud du Kurdistan (nord de l’Irak).

Après avoir bombardé les régions de Seqer et Berbizin ce matin, l’Iran bombarde actuellement les régions de Horne, Bireşkin, Berbizin et Seqer, ainsi que les montagnes Kuwêstana Sarkê, Helgurd et Bermesardi à la frontière de Balekayeti.

Depuis dix jours, l’Iran attaque des régions du sud du Kurdistan avec des drones et des tirs d’artillerie. La vague d’attaques est principalement dirigée contre les bases du Parti démocratique du Kurdistan-Iran (PDK-I), du Parti de la liberté du Kurdistan (PAK), du Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK) et de Komala dans les provinces de Hewler (Erbil) et Sulaymaniyah.

Le 28 septembre, les forces iraniennes ont mené des attaques de drones et de missiles contre le quartier général et les bases militaires des forces du Kurdistan oriental dans la région du Kurdistan irakien. 13 personnes, dont une femme enceinte, ont été tuées et 58 personnes ont été blessées à la suite de ces attaques.

L’Iran accuse les partis d’opposition kurdes d’être impliqués dans les soulèvements qui ont éclaté après la mort de Jina Mahsa Amini. La jeune femme kurde âgée de 22 ans avait été arrêtée à Téhéran le 13 septembre pour “tenue vestimentaire inappropriée” par la police des mœurs iranienne et est décédée peu après à l’hôpital à la suite de mauvais traitements massifs.