Lors de la manifestation hebdomadaire des mères du samedi, celles-ci ont exiger la liberté de la presse.
Les mères du samedi se sont regroupées pour la 646ème fois aujourd’hui à place de Galatasaray (Istanbul) en vue de demander justice pour leurs proches portés disparus, emprisonnés, ou assassinés par l’armée turque. Filiz Kerestecioglu, députée du HDP de la circonscription d’Istanbul et de nombreux défenseurs de droits de l’homme ont participé au rassemblement.
Maside Ocak, frère de Hasan Ocak -porté disparu- a affirmé que demander la vérité et la justice n’est pas un crime : « Etre solidaire grâce aux principes démocratiques avec ceux qui subissent l’injustice, qui ont été spoliés de leurs droits n’est pas un délit. La vraie erreur est de limiter nos droits et nos libertés, ne nous empêchez pas d’obtenir justice ! Nous avons besoin de sensibiliser l’opinion publique, et pour cela nous devons obtenir la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté de manifester et la liberté de presse. »
Makbule Babaoglu qui cherchait son fils Nazim Babaoglu, mis en garde à vue le 12 mars 1994 à Urfa alors qu’il était journaliste chez Ozgur Gundem, est décédée le 10 aout. Tout en la saluant les participants ont annoncé qu’ils continueront les recherches. « Repose en paix mère, nous ne laisserons pas tomber Nazim. »
Source : ROJINFO