Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé, ce samedi, un cessez-le-feu immédiat en réponse à l’appel de son leader, Abdullah Öcalan.
Dans un communiqué, le comité exécutif du PKK a déclaré adhérer pleinement au message de son fondateur et s’engager à en appliquer les principes.
« Nous nous conformons à l’appel du leader Öcalan et déclarons un cessez-le-feu effectif dès aujourd’hui », indique le texte.
Le PKK annonce un cessez-le-feu en réponse à l’appel d’Abdullah Öcalan
Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé, ce samedi, un cessez-le-feu immédiat en réponse à l’appel de son leader emprisonné, Abdullah Öcalan. Dans un communiqué, le comité exécutif du PKK a déclaré adhérer pleinement au message de son fondateur et s’engager à en appliquer les principes.
« Nous nous conformons à l’appel du leader Öcalan et déclarons un cessez-le-feu effectif dès aujourd’hui », indique le texte.
Un appel à un processus démocratique
L’organisation souligne que l’appel lancé par Abdullah Öcalan le 27 février dernier marque « le début d’un nouveau processus historique au Kurdistan et au Moyen-Orient », et qu’il pourrait avoir un impact sur la démocratisation à l’échelle mondiale.
Le PKK insiste toutefois sur la nécessité d’un cadre politique et juridique adéquat pour assurer la réussite de cette initiative, rappelant que « la mise en œuvre de cet appel est tout aussi cruciale que son annonce ».
Un tournant après des décennies de conflit
Le PKK qualifie son engagement de tournant majeur après un demi-siècle de lutte, rendant hommage à ceux qui ont perdu la vie dans ce combat. « Nous portons ces acquis historiques vers une nouvelle phase de résistance », ajoute le communiqué, soulignant que la lutte doit désormais se poursuivre sur le terrain politique et démocratique.
Vers une issue négociée ?
Dans le cadre de cette initiative, le PKK affirme que ses forces « ne mèneront aucune action armée tant qu’elles ne seront pas attaquées », tout en précisant que des mesures plus larges, comme un désarmement total, ne pourraient être envisagées que sous la direction d’Öcalan.
L’organisation réclame également l’amélioration des conditions de détention de son leader, affirmant que « sa liberté physique est essentielle pour mener à bien le processus de paix et la démocratisation de la région ».
Enfin, le communiqué insiste sur le fait que cet appel « n’est pas une conclusion, mais un nouveau départ », exhortant la population à soutenir ce processus, notamment à travers les célébrations du 8 mars (Journée internationale des droits des femmes) et de Newroz (Nouvel an kurde), perçues comme des symboles de lutte et de renouveau.
Si cette déclaration ouvre une fenêtre pour un dialogue politique, reste à voir quelle sera la réaction du gouvernement turc face à cette initiative du PKK.