« Résister, s’organiser, vivre libre ! », tel est le mot d’ordre des manifestations organisées par le Mouvement des Femmes kurdes en France autour de la journée du 8 mars.
Le Mouvement des Femmes kurdes en France (TJK-F) a annoncé le calendrier des actions et des événements organisés autour du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes.
Dans une déclaration écrite, le TJK-F a appelé les femmes à unir leurs forces contre l’isolement et le fascisme à l’occasion de la prochaine Journée internationale des droits des femmes, et appelé à la participation aux manifestations et événements organisés dans le pays.
Rappelant qu’il y a une « guerre qui tente de normaliser le massacre des femmes dans le monde où prévaut l’esprit dominé par les hommes », le TJK-F a déclaré que la guerre, les migrations, le chômage et la crise frappent surtout les femmes. « En ce sens, les femmes jouent un rôle primordial dans la lutte contre le fascisme masculin dominant et les pratiques génocidaires. Il est temps d’agir et de résister. Nous sommes prêtes à accueillir le 8 mars de cette année avec toutes nos forces. »
Le calendrier des manifestations qui commenceront le 1er mars au Centre démocratique du Kurdistan, à Paris, comprend des rencontres, des festivals et des expositions. « 2022 sera l’année de la résistance », a déclaré le TJK-F, indiquant que l’ordre du jour des rencontres et débats serait focalisé sur les thèmes de l’autodéfense, de la résistance et de la quête de justice.
La marche du 8 mars
Le TJK-F a également joué un rôle actif dans les préparatifs de la marche du 8 mars à Paris. La manifestation préparée depuis deux mois par 34 organisations de femmes, syndicats et partis politiques, débutera à la Gare Du Nord, en hommage aux trois femmes kurdes assassinées à Paris en janvier 2013, Sakine Cansız, Fidan Dogan et Leyla Saylemez.