Les forces turques déployées en Syrie ont renforcé leurs positions dans la "zone de désescalade" avec une nouvelle colonne, selon l'OSDH
Selon l'OSDH, depuis le 2 février, 11 965 camions et véhicules militaires ont été transférés par la Turquie dans la "zone de désescalade".

Les forces turques déployées en Syrie ont renforcé leurs positions dans la « zone de désescalade » avec une nouvelle colonne.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a noté l’entrée de 20 véhicules turcs sur le territoire syrien, chargés d’équipements militaires et logistiques, via le poste-frontière de Kafr Losin dans la région d’Iskenderun, au nord d’Idlib. La colonne s’est dirigée vers des postes d’observation établis dans la « zone de désescalade ».

Selon l’OSDH, le nombre de véhicules militaires entrés en Syrie depuis le début du nouveau cessez-le-feu a atteint 8 465, auxquels s’ajoutent 10 000 soldats turcs.

Le nombre de camions et de véhicules militaires arrivés dans la « zone de désescalade » depuis le 2 février s’élève à plus de 11 965, a rapporté l’OSDH. Il s’agit de chars, des véhicules de transport de troupes, de véhicules blindés, de cabines de garde mobiles pare-balles et de radars militaires.

D’autre part, l’OSDH a rapporté que les forces du régime avaient renouvelé leurs attaques à la roquette sur les positions dans la « zone de désescalade » aux premières heures du matin lundi. Les grenades propulsées par fusée ont visé des zones à Safohin, Kansafra, Al-Fatira, Fleifel, Benin, la périphérie d’al-Bara, al-Ruwayha et Majdalia, au sud et au sud-est d’Idlib.

Pendant ce temps, les lignes de front à Sahl al-Ghab ont été le théâtre d’échanges de tirs à la mitrailleuse lourde et moyenne entre les rebelles et les forces du régime. Aucune victime n’a été signalée.