La coprésidente du DEM a exigé la libération immédiate du leader kurde Öcalan lors d'un meeting électoral à Diyarbakir
Meeting électoral du DEM à Çinar, dans la province kurde de Diyarbakir

La coprésidente du parti DEM, Tülay Hatimoğulları, a exigé la libération immédiate du leader kurde Abdullah Öcalan lors d’un meeting électoral à Diyarbakir, dans le district de Çınar.

La coprésidente du Parti des peuples pour l’égalité et la démocratie (DEM), Tülay Hatimoğulları, s’est rendue mardi à Çınar, un district de la métropole kurde de Diyarbakir, dans le cadre de la campagne pour les élections municipales prévues le 31 mars en Turquie.

Prenant la parole devant des milliers de personnes, Tülay Hatimoğulları a appelé à la libération d’Abdullah Öcalan. Le leader kurde est détenu en isolement total dans la prison de l’île d’Imrali. Depuis trois ans, il est privé de toute communication avec le monde extérieur, de même que les trois autres prisonniers politiques d’Imrali.

“L’isolement est un crime grave contre l’humanité et doit être levé immédiatement. M. Öcalan doit retrouver sa liberté immédiatement”, a-t-elle déclaré.

Mme Hatimoğulları a transmis à la foule les salutations de l’ancienne co-maire de Diyarbakir, Gultan Kışanak, et des ex-coprésidents du HDP (Parti démocratique des Peuples auquel le DEM a succédé), Selahattin Demirtaş et Figen Yüksekdağ, tous trois détenu dans les geôles turques depuis plus de 7 ans.

Exprimant sa conviction que le DEM obtiendra un résultat significatif aux élections du 31 mars, Hatimoğulları a déclaré : “Ceux qui transformeront nos municipalités en béton sauront que le peuple kurde est là. Personne ne peut étouffer la volonté du peuple kurde avec du béton.”

Appelant à une réaction contre le gouvernement là où la discrimination est clairement visible, la députée du DEM a souligné l’engagement de son parti à promouvoir l’émancipation des femmes et favoriser la fraternité entre les peuples.

Pour finir, la femme politique a appelé la population à voter en masse pour les candidats du DEM et à déjouer les plans frauduleux de l’AKP, le parti du président Erdogan.

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