Quinze personnes se seraient suicidées en raison des traumatismes et des politiques discriminatoires du régime iranien pendant les 40 jours qui ont suivi le tremblement de terre qui a fait des centaines de victimes et provoqué une grande destruction à Kirmanshan.

L’effet dévastateur du séisme de magnitude 7,3 survenu le 12 novembre dans la province de Kirmanshan du Kurdistan de Rojhilat (Est) se poursuit. Des dizaines de milliers de victimes du tremblement de terre vivent encore sous des tentes.

Selon un rapport de l’Association des droits de l’homme du Kurdistan, 15 personnes se sont suicidées à Kirmanshan et dans des villes alentours pour diverses raisons depuis le tremblement de terre. Les raisons des suicides sont: «lourd traumatisme suite à la perte des proches», «problèmes socio-économiques causés par les politiques discriminatoires du régime», «dépression psychologique sévère», «problèmes quotidiens», «inadéquation de l’aide», «graves problèmes économiques» et « problèmes pour trouver un abri ».

Les experts affirment que le soutien moral et matériel devrait être permanent après de tels incidents qui causent de grandes pertes en vies humaines et en biens, mais les médias iraniens et les institutions du régime continuent d’ignorer les pertes causées depuis le premier jour du séisme.

Selon les déclarations officielles, plus de 600 personnes ont perdu la vie et 10.000 personnes ont été blessées par le séisme de magnitude 7,3 du 12 novembre. Cependant, ces chiffres ne reflètent pas la réalité car plus d’un millier de personnes auraient perdu la vie.