La criminalisation des activités kurdes continue en Europe. Suite à la décision du tribunal français, des politiciens kurdes ont été condamné à l’emprisonnement.
Une enquête judiciaire était en cours depuis la descente qui avait lieu au centre culturel kurde Ahmet Kaya à Paris en juin 2009. Le procès concernant cette affaire a débuté, 9 ans plus tard c’est-à-dire la semaine dernière au Palais de Justice, à Paris et a fait entendre sa décision aujourd’hui.
Les juges ont décidé de condamner à prison de nombreux politiciens kurdes tels que : Abdullah Ōcalan à trois ans d’emprisonnement dont un an avec sursis, Idris Güzel à deux ans de prison ferme dont un an avec sursis, Bülent Atmaca deux ans de prison à sursis et Ismail Akgül à 18 mois de prison à sursis. Celil Akdogan a quant à lui été acquitté de sa peine.
Les politiciens kurdes ne purgeront pas leurs peines en prison mais seront surveillés et soumis au FIJAIT (fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes). Ce système a été mis en place en 2015 pour garantir la surveillance des personnes poursuivies pour « terrorisme » au sein du territoire national. Les personnes enregistrées au FIJAIT le sont également au fichier des personnes recherchées pendant toute la durée de leurs peines.