Un jeune homme originaire de la ville occupée de Girê Spî (Tall Abyad), dans le Nord de la Syrie, a perdu la vie sous la torture dans une prison tenue par des mercenaires djihadistes de la Turquie.
De plus en plus de rapports font état de crimes commis par l’armée turque et ses mercenaires djihadistes dans les régions occupées du nord-est de la Syrie, en violation du droit international. Les bombardements des zones d’habitations civils, les meurtres, les tortures et les enlèvements sont devenus une routine dans les zones occupées.
Eziz El Mistefa était l’un des cinq jeunes enlevés il y a deux mois par des mercenaires djihadistes soutenus par la Turquie dans le quartier de Haret Al-Layl, dans la ville occupée de Girê Spî,
Détenu dans une prison des forces d’occupation, le jeune homme a été torturé à mort.
La famille d’Eziz a été informée de sa mort suite aux tortures qu’il a subi par les mercenaires.
L’État turc a instauré un régime de terreur dans les territoires qu’il a envahi avec les groupes djihadistes qui sont sous son contrôle. Les crimes tels que les enlèvements, les exécutions, la torture, le pillage et les déplacements forcés sont devenus un quotidien et les crimes de guerre sont systématiquement commis, notamment dans le canton d’Afrin, occupé depuis mars 2018.
Les enlèvements de civils font partie de la routine quotidienne. Dans la plupart des cas, une rançon est exigée pour leur libération. Ces dernières années, des milliers de personnes ont été enlevées et torturées. Certaines ont été exécutées, le sort de nombreux autres reste inconnu.