La combattante internationaliste Helin Karaçox a participé à une lutte révolutionnaire contre la mentalité étatique visant à rendre les gens esclaves, une mentalité qu’elle est déterminée à combattre. Pour combattre cette mentalité d’état, Helin a rejoint les rangs du YPJ au Rojava, où le combat pour la libération des femmes a vu le jour.
En Angleterre, Helin Karaçox (Ana Campbell), née en 1992, a commencé à montrer son attitude révolutionnaire à l’âge de 17 ans tout en cherchant des moyens de contrer la mentalité d’Etat.
Plus elle grandissait, plus elle se heurtait à la politique de la mentalité étatique pour séparer les peuples, la société et les animaux les uns des autres et réagir à cela. Helin, qui a participé à certains groupes anarchistes et démocratiques, a uni les mots et la pensée aux actions.
Helin, qui lutte contre la captivité des êtres humains et des animaux, a constamment envoyé des livres et des lettres aux prisonniers politiques. Elle et ses amis ont pris part à des activités contre les laboratoires d’animaux.
Pendant son séjour à l’université, Helin s’est rendu compte que le système éducatif avait été transformé en centre commercial par la mentalité d’État et avait décidé de partir en 2011. Elle a quitté l’université, mais elle a continué à étudier, notamment en histoire, pour libérer les gens, toujours en faveur des opprimés.
Ayant rencontré la révolution du Rojava à travers les actions du peuple kurde en Europe, Helin a décidé de faire des recherches sur cette révolution. Plus tard, elle a lu les livres du leader du peuple kurde Abdullah Öcalan et elle a raconté à Anha News : «J’ai répondu à toutes les interrogations et contradictions que j’avais après avoir lu les livres du Leader Apo (Abdullah Ocalan). Ses livres m’ont donné plus de pouvoir pour continuer la lutte pour la liberté « .
Lorsqu’on lui demande pourquoi elle a rejoint la révolution du Rojava, Helin répond: « Il y a une révolution ici, moi aussi je voulais faire partie d’une vraie révolution « .
Helin est arrivé au Rojava après avoir lu les livres d’Abdullah Öcalan et, avec les autres combattants internationalistes, el’e a reçu une éducation en langue kurde puis une formation militaire.
Helin a dit à Anha qu’elle a trouvé une différence profonde entre les femmes au Rojava et les femmes en Europe. Ces dernières, pour elle, vivent dans un esclavage beaucoup plus lourd mais elles ne le savent pas et pensent qu’elles sont libres.
Le plus grand désir de la combattante internationaliste était de vivre sa vie selon les préceptes de la révolution. Helin, qui n’avait jamais aimé la guerre, s’est rendu compte que la guerre était nécessaire pour atteindre la liberté des femmes et c’est pourquoi elle a rejoint le YPJ. Helin a vécu sa première expérience de combat lors de la résistance historique contre les djihadistes de DAESH. Elle était maintenant une combattante YPJ et se battait pour libérer d’autres femmes.
Hélin, qui voulait faire partie de la résistance contre les attaques d’occupation lancées par l’Etat turc contre Afrin le 20 janvier, est allée à Afrin avec ses amis. Son excitation et celle de ses amis pour aller sur le champ de bataille a été écrasée.
Anha lui avait parlé à Afrin, alors qu’elle se préparait à aller en première ligne avec son ami Şilan. Helin a montré beaucoup d’enthousiasme et de foi: « Maintenant nous partons, je te verrai quand nous reviendrons de la ligne de front ».
Helin a résisté avec ses amis aux attaques barbares de l’Etat turc et des gangs. Ils ont résisté pendant des jours sur le champ de bataille. Helin est tombée martyr le 15 mars, au jour 55 de la résistance, lorsque les avions de guerre turcs ont frappé sa position, dans le voisinage d’Achrafiyah, à Afrin.
Par Asmin Kobane